Argent et banques
On trouve désormais des distributeurs automatiques à Sumba. Avec une carte bancaire, vous devriez pouvoir obtenir du liquide 24h/24 dans presque toutes les grandes villes. Mais faites attention avec les banques BRI et NTT. Souvent rien ne marche, et votre carte risque même d’être bloquée par Visa ou MasterCard après une tentative de transaction.
Pour ceux qui préfèrent rester prudents, l’offre se limite aux banques BNI et Mandiri dans les villes suivantes : Waingapu, Waikabubak et Waitabula.
Si vous voyagez en Indonésie, il est conseillé de prévenir votre société émettrice de carte bancaire de votre séjour. Certaines sociétés sont très chatouilleuses sur certaines destinations.
Avant de quitter une des grandes villes, prenez soin de casser vos gros billets en petites coupures parce qu’il y a rarement de quoi faire la monnaie dans les villages.
Électricité et dimanche chômé
À Sumba, le jour commence
au lever du soleil, après 5 h, car le fuseau horaire est aligné
sur les régions centrales de l’Indonésie. Après le coucher du
soleil, vers 17 h, il faut espérer qu’il y ait assez
d’essence dans les générateurs et les habitants utilisent
l’électricité avec parcimonie. Le soir, mieux vaut toujours
amener une lampe électrique. La journée s’achève définitivement
après 22 h.Du fait de la large introduction des lampes solaires, les générateurs sont moins souvent utilisés dans les campagnes. Pour charger les téléphones portables, il faut désormais absolument avoir une prise USB, pour pouvoir les brancher sur les installations solaires.Les piles AAA sont rares à
Sumba.Le dimanche, plus d’un quart de la population se rend à l’église, les magasins et les vendeurs de carburant en bouteille sont fermés et on ne peut rien acheter.
Téléphone, internet et courrier
En plus de l’indicatif de l’Indonésie, +62, le code pour les lignes fixes est 0387, soit +62387 si on combine les deux. Mais les téléphones fixes ne fonctionnent que dans les villes, voire pas du tout.
Les cartes Simpati ou Kartu As, dans leur version « Area Bali Nusra » offrent le seul réseau mobile à avoir une couverture potable à Sumba. Aucun des autres réseaux ne fonctionnent. Dans les zones rurales, dans les montagnes et en particulier dans le sud, la carte Kartu As ne fonctionne plus. Dans ces cas-là, demandez où trouver un « pohon telekomunikasi » ou « tempat telekomunikasi » aux gens du coin.
Par précaution, il est conseillé de compléter tout téléchargement contenant de grosses quantités de données, comme les cartes, avant votre arrivée à Sumba.
De plus en plus de pylônes radio (à énergie solaire) ultra-modernes sont construits sur l’île, ce qui fait que les appareils un peu anciens n’y fonctionnent plus du tout.
Le meilleur moyen de communication est donc par WhatsApp ou autres applications de messagerie du même genre. Écrivez votre message et attendez de voir si vous ou votre destinataire a suffisamment de réseau pour le recevoir et y répondre. Pour les appels internationaux, il vaut de toute façon mieux passer par ce biais pour des raisons économiques.
À Waingapu, il y a une zone de wifi publique près du vieux port, au bureau de Telekomunikasi. À Waikabubak, la zone wifi se trouve près de l’antenne relais. À Waitabula, il y a un point internet dans la maison Kolping, en face de la cathédrale. La situation évolue rapidement. Dans les hôtels et restaurants, il peut déjà y avoir du wifi. Vérifiez par vous-même là où vous trouvez une « Wifi Koneksi ».
Pour acheter du crédit sur une carte mobile, faites attention à ce dont vous avez besoin : Pulsa HP sert à la téléphonie de base, ce dont vous avez besoin pour appeler quelqu’un sur une ligne fixe ou un portable. Une petite somme suffira généralement à couvrir vos besoins. Quota HP fournit des volumes de données mobiles, nécessaires en grandes quantités pour les smartphones. Au passage, Pulsa Listrik est pour l’électricité, vous n’en aurez sans doute pas l’utilité…
Les lettres que j’ai envoyées de Sumba vers l’Allemagne sont toujours arrivées à destination, mais l’inverse n’est pas toujours vrai. Les lettres recommandées ont plus de chance d’arriver à bon port. Si vous voulez écrire à quelqu’un à la campagne, demandez à avoir une adresse en ville parce qu’il n’y a pas de service postal fiable en zone rurale. S’il y a une longue queue devant la Kantor Pos, c’est en général que c’est le jour de remise des salaires et des pensions, et il vaut mieux simplement revenir le lendemain.
Insectes et maladies
La malaria revient
tous les deux ou trois ans, c’est que j’ai souvent entendu à
Sumba. Le CRM (Centrum für Reisemedizin – Centre de la Médecine
de Voyage) et la DTG (Deutsche Gesellschaft für Tropenmedizin –
Société allemande des Maladies tropicales) préconisent tous deux
de prendre des antipaludéens quotidiennement.La Malarone et l’Atovaquon
sont les médicaments les plus courants. Ils sont remboursés par
certaines assurances (en Allemagne). Dans certains pays, on trouve
des médicaments moins chers utilisant les mêmes ingrédients, tels
que le Malaprotec. Sur internet et en Asie, on peut aussi trouver de
la Malarone, mais c’est souvent de la contrefaçon. Si vous prenez
de la Malarone sur le long terme, cela peut réduire votre taux de
globules rouges. D’autres effets secondaires sont listés dans la
notice… Il n’est pas recommandé de prendre de la Malarone
pendant plus de quatre semaines.La Doxycycline est une variante moins onéreuse. Elle peut avoir pour effet indésirable d’augmenter votre sensibilité au soleil. Si vous la prenez sur de longs mois, elle n’a pas d’effet thérapeutique.
Il existe également le médicament contre le paludisme Eurartesim. Mais ses vertus sont prophylactiques plutôt que thérapeutiques et il n’est donc pas recommandé par le CRM.
Les shamans et les agents de développement à Sumba jurent par le sambiloto (en latin Andrographis Paniculata), une plante médicinale qui est aussi utilisée cliniquement.
Les centres médicaux PUSKESMAS à Sumba peuvent diagnostiquer la malaria rapidement. On la traite avec un remède chinois similaire au sambiloto.
Mon conseil est de prendre avec vous des tests rapides de paludisme : ils sont fiables. Ils sont proposés sous le nom de test rapide Accu-Tell- ou BinaxNOW-Malaria. Le problème est qu’ils ne sont pas disponibles partout en ce moment. Par prudence, vous pouvez prendre de la Doxycycline régulièrement si vous la supportez et de la Malarone ou de l’Atovaquone en cas d’urgence.
Mais il y a une autre maladie que vous avez bien plus de risque de contracter à Sumba que la malaria : : la dengue.À l’heure actuelle, il n’existe pas de remède contre la dengue, qui connaît une forte résurgence, en particulier à Bali, mais aussi désormais à Sumba. Cette maladie (et d’autres) est transmise par le « moustique tigre asiatique ». Il mesure entre 3 et 10 mm de long. Son corps et ses pattes sont noirs striés de blanc. Il se
plaît dans les flaques d’eau croupissant dans les déchets plastiques, les
vieux pneus et les décharges. Ce moustique est reconnaissable à sa
taille impressionnante et à son corps et ses pattes striés noirs et
blancs. La dengue survient surtout en épidémie pendant la mousson,
en particulier au sud-ouest. La maladie se développe dans 95 %
des cas sur un mode similaire à la grippe. Mais il y a 5 % de
chance qu’elle se transforme en cas clinique grave, et si elle
n’est pas traitée, elle peut être mortelle. Une deuxième
infection mène généralement à des cas plus critiques. Il existe
quatre variantes de la dengue, chacune desquelles permet de
s’immuniser contre le pathogène responsable. Par précaution, les
patients étrangers sont souvent envoyés pour traitement à Bali.On peut
détecter la dengue par un auto-diagnostic simple : contractez
votre biceps pendant cinq minutes, puis rouvrez le bras et observez
l’intérieur de votre coude ; si des taches rouges
apparaissent, il y a 90 % de chance que vous ayez la dengue
(d’après le Travel Guide
de Stefan
Loose).Les moustiques porteurs de
la malaria ne piquent que la nuit, mais ceux qui portent la dengue
piquent 24h/24. Il y a des moustiques non seulement pendant la
mousson, mais aussi à la saison sèche, surtout près de la
mangrove, des eaux stagnantes, des ordures et des systèmes
d’irrigation. Ne comptez pas seulement sur l’efficacité des
traitements médicamenteux, mais d’abord et surtout sur les sprays
anti-moustiques. Antibrumm-Forte et Nobite ont été les plus
efficaces lors des tests.Si vous passez la nuit
dans des logements à ciel ouvert, il faut dormir avec une
moustiquaire. N’apportez pas seulement la moustiquaire, mais aussi
suffisamment de corde pour pouvoir la fixer quelque part.Il y a une recrudescence de la rage ces derniers temps. Des décès ont été constatés à Bali, Lombok et Florès. Le vaccin est cher mais utile, parce que c’est une maladie mortelle.
On
trouve des poux
partout dans le pays. Mais si vous voyez une femme examiner les
cheveux d’une autre, ce n’est pas forcément à cause des poux.
La plupart du temps, c’est pour lui retirer des cheveux gris. La
nuit, un sac de couchage en soie et une taie pour protéger
l’oreiller suffisent pour éviter les poux.Les puces de mer
peuvent être agaçantes, surtout sur les plages, près des eaux
saumâtres et des embouchures de rivière.Il y a beaucoup de
sangsues à Sumba dans les zones de jungle humide. Elles
tombent dès qu’elles entrent en contact avec du spray
anti-moustique, qu’elles détestent.
Sécurité
En voyageant dans un lieu
aussi isolé, il faut bien être conscient qu’il n’y aura sans
doute pas grand monde pour vous aider en cas d’urgence. Vous devrez
compter sur vous-même.Quand on voit les
Sumbanais assis sur les toits des bus sans avoir de quoi vraiment se
tenir, on se rend bien compte que nous « Orang Bule »
n’avons clairement pas la même conception de la sécurité qu’eux.
Il faut donc mettre les questions de sécurité en perspective.Il vous faut une trousse de secours bien remplie, contenant tout ce que l’on ne trouve pas à Sumba. Entre autres : antibiotiques pour les cas sévères, crème antibiotique en cas de blessure cutanée, iode et pommade cicatrisante, médicaments gastro-intestinaux, tests de diagnostic rapide pour la malaria (si vous en trouvez), antipaludéens, produits pour traiter l’irritation des yeux, anti-moustique, antidouleurs (pas d’aspirine !), sparadrap, pansements étanches…Pour votre sécurité et
si vous parcourez la campagne seul, notez bien les choses suivantes :Il y a des chiens dans chaque famille dans les villages, et aussi beaucoup de chiens errants. Tous peuvent avoir la rage. Si vous randonnez de village en village, il est donc très fortement conseillé de vous armer d’un bâton pour les empêcher de vous mordre les jambes.
On trouve des sangliers sauvages dans les montagnes et les forêts du sud. Arrêtez-vous fréquemment pour repérer leurs excréments et les traces de leur passage.Les serpents y sont plus
rares que dans le reste de l’Asie du Sud-Est. À noter qu’ils ne
vivent pas seulement au sol. En général, ils fuient s’ils
entendent des pas s’approcher. Les serpents verts sont mortellement
venimeux. Dans les régions sèches, il y a des pythons, mais ils ne
sont pas assez gros pour poser un danger pour les adultes.On voit souvent des crocodiles sculptés sur les tombes mégalithiques. C’est donc qu’ils existent ! Ils vivent dans les marais d’eaux douce et surtout dans les rivières à faible débit, en particulier à leur embouchure : d’où le nom de Buaya Muara = crocodile des estuaires. Ils s’aventurent souvent dans les eaux salées à la recherche de nourriture. Ils ont un comportement très territorial et défendent leurs terres agressivement. Selon la fois marapu, les crocodiles peuvent aussi être habités par l’esprit d’une personne défunte. Il ne faut donc pas les tuer. Par le passé, les Sumbanais donnaient des animaux domestiques à manger au chef des famille de crocodiles pour encourager la bénévolence des esprits envers les humains.
Les médias rapportent de plus en plus d’accidents liés aux crocodiles, à grand renfort d’images violentes. Les experts signalent à la fois une augmentation de la population et une migration des crocodiles venus de la région du Timor et de l’Australie. En ce qui concerne leur taille et leur dangerosité, les alligators australiens diffèrent peu des crocodiles des estuaires. De ce fait, savoir si les alligators australiens ont migré jusqu’à l’est indonésien ou non importe peu en termes de dangerosité.
En tant que néophyte, je ne peux que vous référer vers les supports appropriés sans pouvoir vraiment évaluer la réelle mesure du danger. Si le sujet vous préoccupe, je vous invite à faire des recherches par vous-mêmes sur internet avec le mot clé « Buaya Sumba ». J’ai inclus les informations appropriées sur les zones dangereuses dans le texte de ce site. Les accidents dont j’ai entendu parler ont principalement été provoqués par une intrusion dans l’habitat des crocodiles. Les accidents signalés le plus récemment se sont produits pendant que les gens pêchaient, cultivaient des algues, récoltaient des épinards d’eau ou se lavaient en bord de rivière. Toutefois, ne vous baignez pas près des embouchures de rivière et de la mangrove et ne traversez les rivières que là où l’eau est claire. Demandez aux gens du coin si vous pouvez aller dans l’eau sans danger, surtout le soir !
Voici une liste de lieux référés sur internet en relation à des accidents ou des rencontres avec des crocodiles : Danau Waimulang / Wunga (Google Maps : Danau Indah Wunga Timor), Sungai Kadahang / Haharu, Kelurahan Lambanapu / Kiritana, Sungai Manangamihi / Kanatang, Pantai Londalima / Kanatang, Pantai Padadita / Kambera, Kelurahan Wangga / Kambera, Pantai Walakiri / Pandawai, Desa Kiritana et Dusun Lai Hiding / Pandawai, Desa Kaliuda et Pantai Benda / Pahunga Lodu, Desa Lainjanji et Pantai Watu Parunu / Wulla Waijelu, Desa Katewel et Pantai Kita / Loura, Sungai Mamboro et Pantai Manu Wolu / Mamboro.
Criminalité
Je n’ai jamais entendu
parler de crimes contre des touristes. Il y a peu de voyageurs, et
leur comportement diffère parfois de ce dont les habitants de Sumba
ont l’habitude. Cela peut causer des malentendus. En tant
qu’invité, il est important de se faire une idée de ce qu’il
faut ou ne faut pas faire, en particulier en ce qui concerne la foi
marapu.Certains objets que l’on
amène, et que les gens connaissent par les pubs à la télévision,
font l’objet de convoitise. Il vaut peut-être mieux laisser nos
objets de marques connues chez nous. Et comme je l’ai expliqué
plus haut, le mot « propriété » a une définition
parfois un peu différente de la nôtre.Les gens de l’est de Sumba disent qu’il y a beaucoup plus de criminalité à l’ouest. Il est vrai en tout cas que le ton entre les gens et envers les étrangers paraît moins cordial et parfois peut-être trop direct, ce que l’on peut interpréter comme agressif. C’est particulièrement le cas à Kodi, le district le plus pauvre de l’île. À Mandorak, Ratenggaro, Waijengo and Bwanna, on a rapporté quelques « controverses déplaisantes ».
Le village de Ratenggaro a été temporairement fermé aux touristes. En août 2019, une attaque au couteau inexpliquée a fait un mort.
Entre eux, il y a encore
beaucoup d’agressivité.L’époque des chasseurs
de tête a pris fin il y a moins de 100 ans. Comme je l’ai
mentionné, il y a encore des clashs ethniques. On brûle parfois les
maisons des districts avoisinants, on vole du bétail, il y a des
meurtres. À un niveau plus personnel, les motifs sont souvent
l’envie, la jalousie et la fierté.
Les
circonstances d’un « accident » à la cérémonie du
Tarik Batu à Pau en 1958, où 50 personnes ont trouvé la mort,
n’ont jamais été éclaircies.Il y a parfois des vols d’objets funéraires de valeur ou en or dans les tombes mégalithiques. Selon la rumeur, des Balinais à Sumba ouvrent les
tombes avec des crics ou des treuils. On prétend aussi que de riches
Balinais incitent des gens de Sumba à voler sur commande,
principalement des statues mégalithiques (voir le passage sur les
vols liés au prix de la mariée dans le chapitre Les structures
sociales de la page
Histoire et Culture).
Plongée, Snorkelling, Surf et Vélo
Ce guide ne s’intéresse pas vraiment au sport. Je vous conseille de faire vos propres recherches sur d’autres sites. Mais voici quand même quelques indications :
Plongée et snorkelling :
le seul permanent centre de plongée qui existe à Sumba est dans l’illustre
Nihiwatu Resort. Ils plongent sur la côte sud. Sumba Diving commence actuellement à mettre en place des centres de plongée à l'hôtel Mario dans le nord-ouest et au Sumba Adventure Resort dans l'est de Sumba.
Il y a plusieurs bons coins de snorkelling. Au nord et au nord-ouest
de Sumba, les fonds marins ne sont pas très intéressants.
Le long de la côte est, par temps calme et près des plages, il y a
plusieurs petits coins où on peut faire du snorkelling (Kambera,
Nusa, Benda, Kalala…). Malheureusement, la prolifération des
cultures d’algues trouble l’eau et les poissons s’en vont.
Au sud, les vagues sont souvent trop fortes. Mais quand la mer est
relativement calme de novembre à avril, la côte sud peut être un
bon endroit. La population marine n’est clairement pas aussi variée
qu’à Alor, Florès et au Sulawesi, mais assez distincte et très
colorée.
Il faut être bien conscient des risques liés aux vagues, aux courants et aux crocodiles. Il n’y a pas de hors-bord pour venir vous porter secours.
Surf : il y a de très bons sites décrivant les différents spots bien mieux que je ne le veux ou peux. Quand il n’y a pas de vagues, les possibilités d’hébergement dédié sont généralement vides.Pêche :
de plus en plus d’Indonésiens pratiquent le « puncing »,
c’est-à-dire la pêche. À Waingapu et dans les villages de
pêcheurs de l’est en particulier, on peut louer des bateaux pour
pêcher. Il suffit de demander aux gens du coin si quelqu’un peut
vous emmener.Vélo :
seulement possible en VTT sur les routes secondaires. Certains ont le
courage d’affronter de telles tortures… Les Indonésiens
commencent à en découvrir la pratique.Observation
des oiseaux : il y a de bons points d’observation,
y compris en dehors des endroits connus. Dans la rue principale de
Waibakul (Jalan Raja Wairasa), il y a un centre d’observation de
« Burung Indonesia ». Je vous conseille vraiment de contacter la toute nouvelle administration du Parc national de Matalawa à Waingapu.
Spéléologie :
partout à Sumba, on trouve des grottes de calcaire. La plupart sont
inexplorées. Les gens du coin ne visitent que celles qui sont
facilement accessibles. Près de Lombu, il y a des grottes où
vivaient certains des premiers hommes. Les grottes près de Kodi
contiennent souvent de l’eau potable. Des projets hydro-solaires
mènent cette eau jusqu’aux villages.
Visites organisées et gens sympas
D’après mon expérience personnelle, ce n’est pas vraiment l’organisme touristique qui compte, mais l’expérience de votre guide. Les guides sumbanais en savent plus que les soi-disant professionnels du reste de l’Indonésie. Mettez à profit les connaissances de vos guides et de vos conducteurs : dites-leur ce que vous voulez vraiment voir, sinon ils vous feront juste visiter les attractions touristiques classiques. Accompagner des touristes est un travail qui peut beaucoup rapporter, et donne de bonnes opportunités dans les deux sens.
Sur internet, il y a de plus en plus d’offres d’excursions à Sumba. Elles viennent presque exclusivement d’agences basées à Bali qui vivent de commissions mais dont les guides ne connaissent pas Sumba. Vous n’avez qu’à comparer les textes de ces offres pour voir ; vous trouverez peut-être même un passage tiré de ce site… Je ne mentionne donc ici que des gens de Sumba qui connaissent vraiment le coin. Voici une liste de recommandations, par ordre alphabétique :
Anselmus
vit à Waitabula. Il est professeur d’anglais. Il peut très bien
vous guider à travers l’ouest de Sumba. Ses étudiants sont
toujours heureux quand il part… Tél./WhatsApp : 081337064256Anto
(Adryanto) Konda Tana
travaille à Lewa, et faire guide est son deuxième emploi. Il parle
anglais couramment, est bon conducteur de scooter, sympathique et
plein d’humour. Sa spécialité est Lewa, la côte sud et l’est
de Sumba. Tél./WhatsApp : 085333428709; E-mail :
oceania_tour@yahoo.com
Bone Ngadu vit à Waingapu, c’est exclusivement un spécialiste de l’est de Sumba. Le meilleur moyen de le contacter est par Philipus Renggi ou par Piter Rehi, ou directement par téléphone au 081337075108 (non joignable sur WhatsApp)
Dani (Daniel Ndamung) Landjamara vit à Waingapu. Il est principalement spécialisé sur l’est de Sumba depuis 25 ans. Il y a beaucoup de retours positifs à son sujet. Le meilleur moyen de le contacter est par téléphone ou WhatsApp au 085253295655
Desiana (Daisy) Andung, vit à Waikabubak, elle connaît bien Sumba et m'a été fortement recommandée par ses clients. Elle est vraiment fiable et très aimable. Elle adore son île et sait communiquer son enthousiasme pour Sumba. Tél./WhatsApp : 081239666203, Email : dheasy0412@gmail.com
Heri Andri vit à Waingapu et est garde forestier pour la partie ouest du parc national de Matalawa (anciennement : Manupeu Tanah Daru). Il guide principalement des excursions d'observation d'oiseaux. Il connaît toutes sortes d'oiseaux de Sumba par le nom anglais - sinon Google peut parfois aider avec le traducteur de langue. La meilleure façon de contacter Heri est par téléphone ou WhatsApp : 085253738456 sinon écrivez un E-mail à : h3r1andri@gmail.com
Hugo
Dalupe
tient le guichet de Bilbo Tour &
Travel à Waitabula, à côté de l’immeuble à trois étages à
l’embranchement vers Kodi. Il parle bien l’anglais et il est très
flexible sur les itinéraires.
Tél./WhatsApp
: 081392655696; E-mail : info@tour-sumba.com; Site : www.tour-sumba.comJhon (Yohannes Lende Dangga) a un bon anglais et peut vous conduire n’importe où en voiture, mais de préférence au Sumba occidental. Il a des conseils compétents et sait bien s’adapter aux souhaits de ses clients. Il a le don pour connaître les meilleurs endroits au meilleur moment. À la fin de ses excursions, il propose un menu sumbanais succulent dans sa maison à Waitabula. Tél./WhatsApp : 081337479988,
E-mail: guidesumba@gmail.com
Philipus
Renggi est le patron de Sumba
Adventure Tours and Travel. Lui et son équipe peuvent vous conduire,
de préférence en voiture, mais aussi à moto, aux quatre coins de
l’île. Assez cher, mais compétent, serviable et flexible. Il est
basé à Tambolaka. Certains des guides mentionnés ici travaillent aussi pour lui. Vous pouvez par ailleurs louer motos et voitures auprès de lui. Tél./WhatsApp : 081337107845, 038721727; E-mail :
sumbaadventuretours@gmail.com
; Sites : sumbaislandtours.com ;
Facebook : Sumba-Adventure-Tours
Piter Rehi vit à Waingapu. Il connaît très bien Sumba. Il aime plaisanter, parle bien anglais et est ouvert à explorer plein de nouvelles choses. Il était très intéressé par mon idée d’ajouter du trekking à son programme pour découvrir de nouveaux endroits. Le meilleur moyen de le contacter est par téléphone ou WhatsApp au 082341767949
Sony
Radjah
et sa large famille vivent à
Melolo. Il prend souvent des touristes, parle très bien anglais et
est très bien renseigné, en particulier sur la population savunaise
du Sumba oriental. Il s’implique dans des institutions sociales et il travaille pour la coopérative de tissage en face de
chez lui. Si vous voulez y passer la nuit, il faut réserver
longtemps à l’avance. Tél./WhatsApp : 085239238950; E-mail :
sabrina.gloria69@yahoo.com; Site : facebook.com/sony.radjah
Timo
(Timotheus)
est la bonne âme de l’hôtel Artha à Waikabubak. Quand il a le
temps, il peut vous guider dans les environs de Waikabubak, qu’il
connaît très bien. Tél./WhatsApp : 085253253980
Yuli (Yuliana Leda Tara) parle anglais et français couramment. Elle vous emmène en voiture ou en moto aux quatre coins de l’île et est parfaitement renseignée sur tous les sujets régionaux et socio-politiques. Elle et sa famille vivent dans le village traditionnel marapu de Tarung, à Waikabubak. Son village a brûlé en 2017 mais a été entièrement reconstruit depuis. Vous pouvez loger chez elle ou dans d’autres maisons du village. Tél./WhatsApp : 081337957670; E-mail : yuli.sumba@gmail.com
