Aucune de ces compagnies aériennes n’a de bureau à Sumba, mais elles sont représentées par des agences. À Waingapu, vous pouvez réserver auprès des trois compagnies, sur Jalan Ahmad Yani, à côté de l’hôtel Elvin.
À Waikabubak, il y a une agence dans l’hôtel Aloha (au carrefour principal) et une autre à l’hôtel Manandang.
À Waitabula / Tambolaka, il y a plusieurs agences dans la rue principale.
Vous pouvez prendre un ojek pour aller à l’aéroport de Waingapu, qui au passage a été renommé Umbu Mehang Kunda, il n’y a que 3 km. Depuis Waikabubak jusqu’à l’aéroport de Tambolaka, il y a 42 km, soit plus d’une heure de trajet. De Waitabula à Tambolaka, vous pouvez aussi prendre un ojek, il n’y a aussi que 3 km.
ASDP Indonesia Ferry : avec ses petits ferries notoires. La compagnie n’a pas de bureaux à Sumba. Le site Web de l'ASDP ne semble pas à jour. Les réservations en ligne ne sont pas possibles. ASDP est joignable par téléphone via son Call-Center 021191 ou SMS-Center 08111021191.
Bateaux privés, pour ceux qui aiment l’aventure :- autour de Sumba : il est possible de louer des bateaux charter, proposant différents services, à Waingapu
Premièrement, il n’y a pas de carte touristique de Sumba digne de ce nom. Certaines cartes censées être fidèles montrent des routes clairement inexistantes, ou mal placées, alors que certaines vraies routes n’y sont pas représentées. Vous trouverez une liste de cartes à la page Liens, et bien évidemment, dans les guides qui parlent de Sumba.
C’est pourquoi j’ai créé ma propre carte de Sumba, en version hors ligne ou papier, sur laquelle les routes sont presque parfaitement mises à jour, et qui montre toutes les attractions touristiques évoquées sur ce site, ainsi que de plus amples informations. Vous pouvez obtenir ma Carte
Touristique de Sumba ou Peta Wisata Sumba à l’échelle
1:215000 en haute résolution en version papier, ou en téléchargement
pour smartphone et tablette, en cliquant sur le bouton commande à la
page Commentaires et Commandes du site. Dans la description de ce
site, je ne décris que les attractions les plus facilement
accessibles.
La deuxième raison, c’est que certains endroits ne sont pas toujours désignés par le même nom. Il y a le nom indonésien, et le nom en langue locale. Souvent, on ne trouve pas le nom de l’endroit lui-même, mais du district auquel il appartient (en indonésien ou en langue locale). Si vous demandez votre chemin vers une destination assez éloignée, on vous donnera sans doute le nom indonésien, à l’endroit lui-même, on ne connaîtra que le nom local.
Le mot indonésien Desa signifie village. Mais en Indonésie, c’est une entité administrative, une partie d’un district (Kecamatan). À cause de la faible densité de population à Sumba, ces « villages » peuvent être très étendus, et le village à proprement parler (Kampung) peut être difficile à trouver, ou parfois n’existe pas vraiment.
Les rivières portent souvent autant de noms que les localités qu’elles traversent.
Les noms de famille changent quand la signification du nom désigne aussi un objet (comme M. Pont ou Mme Fleur).
De plus, certains noms ont différentes épellations : on ajoute des voyelles, on double les consonnes, certaines terminaisons disparaissent, deux mots se transforment en un…
- de Waingapu à Napu, Baing et Waikabubak
La qualité des autres routes varie. Certaines sections sont goudronnées et en parfait état, mais parfois il ne reste plus que quelques bouts d’asphalte, parfois il faut passer à travers des pierriers, des plages et des lits de rivière. Les routes épousent le terrain et quand les pentes sont raides, les choses peuvent vraiment se compliquer. Beaucoup de routes fraîchement construites sont d’abord recouvertes de gravier et si elles ne sont pas goudronnées tout de suite, la pluie emporte tout à la prochaine mousson. Dans le sud de Sumba, il y a de nombreux gués et peu de ponts. À la mousson, les motards devront peut-être attendre l’arrivée d’un camion pour les faire traverser. À cause des changements fréquents, il ne sert à rien d’indiquer ici l’état actuel de chaque voie. De plus, le cyclone Seroja a malheureusement détruit de nombreuses routes dans le sud-est. Les routes indiquées comme telles sur les cartes ou sur Google peuvent avoir disparu.
Dès que je désigne une route sous le nom de « route mineure » (minor road) sur ma carte de Sumba (ou Carte touristique de Sumba), les conducteurs deux roues devraient demander au préalable si la route est praticable pour eux. Pour tout ce qui est indiqué comme une « piste » (track), il faut demander à plusieurs personnes quel est l’état de la route et si elle est faisable à moto ou en 4x4. À vous d’évaluer le risque si vous recevez des avis différents…
Les routes qui sont des connections logiques ne sont pas forcément les meilleures. Cela dépend des liens ethniques, de si elles sont nécessaires. Les nouveaux villages et les villages de transmigration sont en général complètement isolés. Dans les zones touristiques, c’est une toute autre histoire.
L’accès aux villages traditionnels n’est souvent faisable qu’à pied ou à moto.
À Waikabubak, la nouvelle gare routière construite dans la banlieue de Weekarou n’est pas en service. Les bus continuent de partir de l’ancien vieux marché en centre-ville. De Waikabubak vers l’ouest, des bus partent presque toutes les heures vers Waitabula / Tambolaka. Pour poursuivre vers Pero, Kodi ou Waikelo, il faut aller à Waitabula et attendre pour faire la correspondance. Pour aller dans le district de Lamboya, au sud-ouest, il y a trois bus qui vont à Kabukarudi et peut-être jusqu’à Gaura. Dans le district sud, aux alentours de Wanukaka, il y a de nombreux bus et bemos. Il y a parfois aussi des bus pour Mamboro.
Bemos
Camions ou bus en bois = biskayu
Des bancs transversaux en bois sont posés sur le sol des camions. Certains sont ouverts. Il arrive parfois qu’on partage un banc avec un poney de Sumba. Pour aller à Tarimbang, Tawui ou de petites villes sur les côtes sud et nord, on ne peut compter que sur les camions. La route est terriblement longue sur les routes érodées…
Pour l’instant, le voyage de Waingapu à Tarimbang prend environ 4 heures. De Waingapu à Tawui, le trajet prend 9 heures à la saison sèche, et bien plus pendant la mousson.
Taxis collectifs
Ojek = moto taxi, ou location de voiture
Pour les courtes distances, il est presque toujours possible de prendre un ojek. On installe votre sac à dos entre le conducteur et le guidon, et vous vous installez derrière lui. Le port du casque n’est pas obligatoire hors des villes.
Si vous ne connaissez pas le prix d’usage, il faut négocier avant de monter. Pour les longues distances sur de mauvaises routes, les prix peuvent beaucoup monter (Bali n’est pas un bon point de comparaison). Vous devrez sans doute aider le conducteur à pousser la moto.
Si vous voyagez avec une valise à roulettes ou des bagages supplémentaires à travers la campagne, vous n’aurez pas d’autre choix que de louer une voiture. Les locations sont extrêmement chères à cause de l’état des routes et parce qu’il y a peu de concurrence. Selon l’état des routes, de 500 000 à 1 000 000 de roupies incluant conducteur et essence est un prix raisonnable.
À moto
On peut louer des motos
partout. Si vous la prenez à votre hôtel, le propriétaire de la
moto ne perçoit qu’environ deux tiers de la location.
Les motos automatiques comme on en trouve souvent à Bali ne conviennent pas pour Sumba. Il n’existe pas de motos équipées de porte-surf. Il faut bien être conscient que vous allez souvent devoir rouler sur du terrain accidenté, sur des routes caillouteuses très pentues et traverser des rivières. La Honda Revo est la moto la plus répandue à Sumba.
La plupart des loueurs ne demandent pas de caution, juste une poignée de main. J’estime qu’il est important, dans l’intérêt mutuel, de donner au propriétaire de la moto une carte d’identité ou une carte bancaire. De plus, vous devriez absolument noter le numéro de portable du propriétaire pour pouvoir l’informer en cas de panne ou de problèmes, et rester en contact par SMS si vous louez la moto longtemps.
Votre moto devrait être équipée de :
Pour les locations longues et si vous comptez sortir des routes :
En Indonésie, il faut avoir un permis international, mais personne ne semble au courant à Sumba. Tous les enfants indonésiens conduisent à moto dès que leurs jambes et leurs bras sont assez longs.
Sur la route principale Waingapu – Waikabubak – Waitabula – Melolo, il y a désormais de nombreuses stations-service et de plus en plus de pompes à essence privées. Ailleurs, on dépend de l’essence en bidons.
La longueur des queues aux pompes vous donnera une idée de l’approvisionnement en essence. Les bateaux-citernes sont souvent en retard, ce qui entraîne des pénuries. On peut parfois lire « Bensin habis » sur les stations-service. Le seul port capable d’accueillir des pétroliers est celui de Waingapu, et l’approvisionnement en carburant ne suit donc souvent pas dans l’ouest de l’île.
Les Sumbanais le savent, et ils font des réserves. L’essence devient de plus en plus rare et chère à mesure qu’on s’éloigne des stations service, mais aussi le dimanche ou quand on s’attend à une montée du prix du pétrole.
Il faut verser l’essence en bidon avec un entonnoir et parfois la filtrer avec un mouchoir si elle a l’air sale. Laissez toujours la dernière goutte dans le bidon…
Si vous comptez passer par des zones inhabitées au Sumba oriental, il faudra savoir remplacer un pneu ou une chaîne par vous-même, et apporter des réserves d’essence et d’eau potable suffisantes. Il est rare de trouver des pièces de rechange en dehors des villes.
Il n’y pas vraiment de service de ce genre proposé à Sumba, il faut demander. Il n’y a pas de tours ou d’itinéraires dédiés, juste des petits sentiers étroits de village en village, en aller-retour, ou le long des plages.
Vous pouvez demander à faire du cheval dans les localités et sur les plages suivantes : Kambera, Kalala, Melolo, Tarimbang, Katikuwai, Tawui, Wanukaka, Kerewe, Mamboro et aux alentours de Waikabubak. Demandez aux gens du coin.
Il y a régulièrement des courses hippiques là où on fête la Pasola ou sur les plages à marée basse, par exemple à Melolo, Tawui et Wanukaka. Il s’agit en partie d’un entraînement pour la Pasola, mais c’est aussi l’occasion d’affrontements sportifs entre les jeunes des villages.
Les treks mènent généralement à des plages, des cascades, des pics montagneux et à travers la jungle. Il n’est donc pas facile de trouver un guide qui puisse vraiment vous aider. D’ailleurs, il faut plusieurs guides : un pour traduire, un qui connaît la région dans son ensemble, et un qui connaît bien la nature et le paysage.
En particulier dans les régions du sud où la végétation est dense, vous aurez besoin d’un guide. De nombreux chemins sont très rarement utilisés et souvent envahis par la végétation donc difficiles à reconnaître. Parfois les sentiers des hommes (jalan orang) sont difficiles à distinguer des sentiers des vaches (jalan hewan). Les gens du coin sont aussi bien informés sur les sangliers, les serpents et les crocodiles.
Dans le nord aride, il est plus facile de randonner, mais on peut facilement rater des choses. Le village traditionnel de Prailiang, par exemple, est tellement intégré au paysage qu’on ne le remarque qu’aux cris des enfants.
On peut faire du trekking à Sumba, mais c’est une activité que les habitants ne pratiquent pas. Un étranger qui fait du trek sans guide est complètement responsable de lui-même. En cas d’urgence, c’est à vous de gérer. Les parcours de trek que j’ai indiqués sur ce site sont pour la plupart éprouvants. Je n’en ai moi-même réalisé que quelques uns.