Hôtels et hébergement

Les possibilités d’hébergement à Sumba sont peu nombreuses et généralement limitées aux villes ou à quelques spots touristiques. Dans les campagnes, il faut dormir chez l’habitant, ou en simple homestay. Ces derniers temps, ne se construisent à Sumba presque que des hôtels haut de gamme et détenus par des propriétaires internationaux ou des groupes balinais, ou servant au blanchiment d'argent. Il n’y a pas d’hôtels de moyenne gamme.

S’il y a une rencontre officielle en ville et que des représentants administratifs d’autres régions sont en visite, les hôtels à prix abordables sont vite tous pleins. Mais on peut toujours trouver à se loger chez l’habitant.

À Sumba, le prix des hôtels est plus élevé qu’à Bali. Peut-être à cause de la faible concurrence, ou parce qu’il faut faire venir de nombreux produits d’autres îles.

J'ai répertorié ci-dessous des informations sur les hébergements que je connais. Les offres listées exclusivement sur Airbnb ne sont pas incluses, car j’estime que le système d'évaluation personnelle mutuelle permet une notation objective.

Les offres d'hébergement dans des hôtels qui n'ont aucun lien direct avec la nature, le paysage et les habitants de Sumba ne sont mentionnées que de nom ou en quelques mots-clés.

Les enseignes proposées sur Internet pour de petits hébergements sont bien sûr plus faciles à réserver, mais elles ne sont pas forcément meilleures que celles qui n’apparaissent pas en ligne : elles savent peut-être simplement mieux se vendre.

Les hôtels suivants n'existent plus ou ont temporairement cessé leurs activités : Ama Homestay, Ama Tukang/Rambu Chiko, Costa Beach Resort, Kaliuda, Monalisa, Lima Saudara, Merlin, Peters Magic Paradise, Sumba Adventure Resort, Watukaka, Wera Beach.

Sur Google Maps, d'autres offres sont répertoriées sous le nom de « Kos » ou « hôtel ». Cependant, celles-ci sont souvent notées par erreur ou destinées aux travailleurs indonésiens pour des séjours de longue durée.

N’hésitez pas à me contacter par e-mail si vous vous rendez compte qu’il manque des informations ou si un numéro de téléphone a changé. Je préfère ne pas indiquer de prix ici, mais s’il y a plus d’un hôtel au même endroit, je liste le plus cher en premier :

Le nord-est de Sumba
Pantai Cemara
, à Pantai Kambera, est la seule pension du coin : petite, tranquille et élégante, mais malheureusement extrêmement chère. Située au bord de la plage. Les bungalows sont un peu trop proches les uns des autres et ont un peu vieilli. La plus belle partie de la plage se trouve à l’extérieur du domaine. Il y a des possibilités de faire du snorkeling, du cheval ou des tours en bateau, mais à nouveau à prix déraisonnables. Le coin est franchement lugubre. WhatsApp : 08123842178; Site : facebook.com/PondokWisataPantaiCemara

Waingapu
Padadita Beach Hotel
 : situé au bord de la côte et de la mangrove. C’est un hôtel typique, comme on en trouve partout dans le monde, et maintenant aussi à Sumba. Les environs ne sont pas très intéressants. La plage ne convient pas à la baignade à cause des crocodiles. À 2 km du centre-ville. Mais il y a un service de dépôt. Site : padaditabeachhotel.blogspot.com
Hotel Kambaniru : isolé, loin du centre
Casa Kandara :
la piscine et le restaurant viennent d'être terminés
Hotel Unicorn :
vient tout juste d’ouvrir. Situé en plein centre sur Jalan El Tari, à quelques mètres de la gare routière et du marché central. Un endroit calme malgré tout, personnel serviable. WhatsApp : 082145843416
Hotel Tanto
 : sur Jalan Prof. Dr. Yohanes, c'est un peu cher, il y a un peu trop de choses en plastique dans les chambres et l’atmosphère est très stérile. WhatsApp : 081283255500; Site : facebook.com/TantoHotel.WGP/
Hotel Elvin
 : récemment remis à neuf et agrandi, très propre et bien entretenu. Les chambres sont grandes. Celles qui donnent sur la rue principale Ahmad Yani sont bruyantes, mais pas celles qui donnent sur le terrain de l’hôtel. La zone de réception est calme mais un peu impersonnelle. Tél. : 038761462, Site: https://elvin-hotel.business.site/
Sacca Residence & Resto : situé sur Jalan S. Parman 88, dans le district de Tandaroto sur la route de Kambaniru et à environ 3 km du centre. Les chambres sont petites, climatisées, avec salle de bain et terrasse. L’hôtel est très propre, l’atmosphère est digne, il peut y avoir un peu de bruit venant du restaurant. WhatsApp : 081337442222 ; E-mail : saccacellular@gmail.com
Lope Homestay : situé sur Jalan Flores au sud de l’hôpital. Un peu à l’écart mais neuf. Chambres climatisées, super propres et calmes. Le propriétaire est français. Il n’y a malheureusement aucun restaurant dans le coin. WhatsApp : 082145067891
Maramba Homestay & Cafe : Jalan Ikan Hiju 15, une petite rue secondaire paisible, près de la gare routière ouest. Petites chambres avec climatisation, salle de bain et terrasse ombragée. La boutique du propriétaire chinois se trouve juste en face. WhatsApp : 081332222435
Praikamarru Guest House – Prailiu : une maison traditionnelle avec salle de bain et balcon, située dans un lieu calme, à l’entrée du village royal traditionnel. Dans presque toutes les familles du village, les femmes tissent. C’est un bon point de départ pour faire une excursion au Sumba oriental. De préférence séjours de plusieurs jours seulement. Réservation sur Airbnb ou par WhatsApp : 081338093459
Hotel Sandalwood : situé au centre sur Jalan Panjaitan, près de la gare routière. Les lieux sont bien conçus, plaisants et paisibles, et ont une touche personnelle. On sent que les rénovations à faire commencent à s’accumuler, mais ce n’est pas cher. Le prix des chambres varie. Tél. : 038761887.
Wisma Cendana
 : situé sur Jalan Pulau Savu, à cinq rues de l’hôpital et 400 m de la route vers Waikabubak. De la colline, on a une vue magnifique sur les environs de la ville. Atmosphère et gens sympathiques, mais trop loin si vous n’avez pas votre propre véhicule. WhatsApp : 085239351351
Wisma Eldorado : un peu à l’extérieur de la ville, à 5 km sur Jalan Matawai Amahu (qui est un peu bruyante), mais sur la route des deux nouveaux ports et à 1 km de la gare routière ouest. Six chambres avec salle de bain et terrasse, très propres. Les propriétaires chinois sont chaleureux et très serviables. Vous pouvez y louer une moto. WhatsApp : 081339457506; Site : facebook.com/wisma.eldoradowaingapu
Elim
: ancien centre de conférence transformé en hôtel. Situé à 200 m de l’aéroport, juste après le pont sur la rivière Kambaniru. L’hôtel propose des chambres simples avec salle de bain. Peut-être un peu bruyant. Le soir, vous pouvez prendre un verre directement au-dessus de la rivière et, avec un peu de chance, apercevoir des crocodiles… WhatsApp : 081287953707
Hotel Jemmy : sur Jalan Umbu Maria Hongu. Simple, bon marché et impersonnel. On peut y louer des motos. Tél. : 038762747
Baim Homestay : situé en plein centre, à l’est de la station-service sur Jalan Haryono. Chambres propres et modernes avec salle de bain et climatisation. Un peu trop bruyant et impersonnel. WhatsApp : 085231080507
G. Homestay
: situé à 500 m à l’est du village de Prailiu, rue Jalan Rihi Eti 26. Larges chambres modernes et propres avec salle de bain et climatisation. Petit restaurant sur place. WhatsApp : 081338363052
Mr. R. Homestay
: situé 100 m à l’est de Prailiu, en partant de Jalan Rihi Eti vers l’est, puis 500 m au sud. Un petit sentier mène directement à Prailiu. Chambres modernes avec salle de bain et climatisation. Vue sur les rizières. WhatsApp : 085337446164
Damar Homestay : situé dans le quartier de Wangga Kambera, un peu à l'écart mais neuf et propre. WhatsApp : 082147601999

Waingapu – environs
Maramba Beach & Resort
 : à 10 km environ au nord de la ville, après la station essence. Il y a une petite piscine mais pas de plage ! Les différents bâtiments ont été construits un peu trop proches les uns des autres, donc il peut y avoir du bruit. Rempli d’objets kitsch chinois. WhatsApp :  081332222435
Morinda Villa & Resto : à 10 km de la ville ou 1 km du barrage de Kambaniru, au sommet d’une montagne. Les cinq villas luxueuses de style traditionnel offrent une très belle vue sur les environs. L’endroit est idéal pour se détendre dans un calme absolu. Le restaurant sert une très bonne cuisine locale. Difficile d’accès si vous n’avez pas votre propre véhicule. WhatsApp : 081338893525
Sumba Paradise : endroit isolé, plage médiocre, quelques bungalows sont encore en construction
Villa Kandora : lieu reclus près d’une plage simple, la construction des bungalows est toute récente
Tanoma Beach Resort :lieu reclus avec une mini-piscine et une plage en bord de mangrove

Le sud-est de Sumba
Melolo – Amudahi Villas :
ouvert en 2019. Propose deux maisons traditionnelles luxueuse. Concept hyper écologique. Possède son propre restaurant, aussi ouvert à la clientèle locale. En plein milieu de la ville, derrière le cimetière musulman. Lieu calme. Les propriétaires français proposent des treks guidés à travers Sumba. Réservation sur Airbnb ou par WhatsApp : 082146682260; Site : amudahi.com
Melolo – Purnama Homestay : le vieux losmen a été rénové et rouvert après 10 ans de fermeture. Proche de l’antenne relais « centrale », à côté du supermarché Purnama, sur la rue principale. Le bus y fait un arrêt. Chambres simples, assez petites et d’apparence un peu froide. Certaines sont climatisées
Melolo – logement privé : dans la grande maison familiale de Sony Radjah, on fait l’expérience de la vie quotidienne d’une petite ville. La maison est en face du losmen Purnama, derrière la galerie de la coopérative de tissage, et c’est plus qu’un simple endroit où se loger. Sony lui-même travaille pour la coopérative et parle anglais couramment. Il faut réserver longtemps à l’avance, par WhatsApp : 085239238950; E-mail : sabrina.gloria69@yahoo.com; Site : facebook.com/sony.radjah
Tanaraing – Eco Resort Sumba Dream
: une oasis écologique située à 10 km de la route principale. Terrain spacieux avec de petits bungalows chics. Calme et complètement isolé. Un bon endroit pour se détendre et pêcher. Cuisine française. Du fait de la proximité avec l’embouchure de la rivière et la mangrove, mieux vaut ne pas s’y baigner. WhatsApp : 08113820396; Site : ecoresortsumbadream.com
Nusa
et Maukawini : dans les deux villages, vous pouvez dormir chez les pêcheurs. Les logements sont très basiques, la cuisine délicieuse. Il suffit de demander. C’est un bon coin pour nager, faire du snorkeling ou juste se détendre, mais le climat est très aride
Costa Beach Resort : risque d’être fermé pour rénovations
Wajonata Eco Resort : petite structure avec seulement quatre bungalows, lieu assez privé. WhatsApp: 082253631119; Web: www.wajonata.com/
Sumba Adventure Resort : à vendre
Kalala - Beach (Mr. David’s Resort) : dans la région de Baing, à l’extrémité ouest du récif. Un bon endroit pour se détendre, pêcher, faire du cheval, et explorer la nature alentour. Malheureusement, cela fait des années que rien n’a été rénové. Après la mort du surfeur légendaire Mr. David, sa veuve Ibu Jo(hanna) a repris l’affaire. Après plusieurs incendies, seuls quelques bungalows ont survécu. Un endroit un peu archaïque, lieu culte au charme quelque peu délabré. Depuis Baing, il faut prendre à gauche sur la route du nouveau port. À l’école, prenez encore à gauche sur la route caillouteuse, puis restez sur la droite et tournez à droite sur une piste de terre à peine discernable… WhatsApp : 081285979812, 081353976282 ; Site : kalalabeach.com
Kalala – villages sur la plage : entre les différents hôtels de Kalala, il y a plusieurs villages savunais. Les gens y sont pauvres, mais très accueillants. Vous pouvez demander à payer pour y passer la nuit. Le logement y sera très basique. C’est un bon coin pour se détendre, mais aussi pour pêcher et explorer la nature
Kananggar : demandez à un des petits kiosques au croisement, on vous proposera un logement

Le sud de Sumba
Salura
est une île qui fait face à la pointe sud de Sumba, pour trouver des informations sur les possibilités de logement, référez-vous au site sur Salura à la page Liens
Katundu était le point d’où les bateaux partaient vers Salura. Il n’y a pas de possibilités de logement à Katundu. Demandez au Kepala Desa si vous pouvez dormir chez lui jusqu’au prochain bateau
Tawui
, qui a la plus belle plage de Sumba, n’offre pas non plus de logement officiel. Mais il est possible d’y passer la nuit, il suffit de demander sur le marché ou près de l’église
Praingkareha
, à la cascade d’Air Terjun Laputi, ne propose pas non plus de possibilité formelle de logement. Vous pouvez demander à dormir dans le village ou dans la maison du Kepala Desa
Wudi Pandak – Poste forestier :
au Parc national de Matalawa. Si un garde y est en poste, vous pouvez y passer la nuit. C’est le bâtiment bleu du côté est de la rue.
Tarimbang – Marthen Homestay
: propose des bungalows simples ou des chambres avec salle de bains commune. Certains bungalows ont leur propre salle de bain - veuillez les réserver à l'avance. La famille cuisine des plats succulents. La clientèle y vient pour la célèbre vague « Miller’s right ». Il est rare d’y voir des routards. La saison va de mai à septembre. Pendant le reste de l’année, les amateurs de nature y sont entre de bonnes mains. Marthen peut vous trouver un guide de randonnée professionnel, des pirogues à balancier, et de quoi faire du cheval. Les voyageurs qui arrivent directement de Bali se plaignent parfois du rapport qualité-prix et du niveau de propreté. WhatsApp :  081238730238, 082237174287. Site : tarimbang-beach.com
Tarimbang – autres logements : il existe des possibilités de camping chères du côté est de la baie, des hébergements pour surfeurs du côté ouest de la baie et de la rivière, et un logement dans l'ancienne maison du Kepala Desa
Lewa – Mama Riwu : accueillait généralement les amateurs d’oiseaux venus visiter le parc national voisin. Son homestay est situé à la borne kilométrique ouest 1 Lewa, entre les deux antennes relais. Malheureusement, son ouverture est limitée en raison de son âge. Tél. : 085239910745 (pas de WhatsApp). Si c’est fermé, vous pouvez aussi tenter le Rahayu Homestay (Pak Made) un peu au sud derrière la maison de Mama Riwu. Tél. : 081339066555 (pas de WhatsApp)

Waibakul et Anakalang
Bintang Hotel :
a ouvert ses portes en 2023. Chambres simples avec salle de bains, sans climatisation. Situé directement sur la route principale Waingapu – Waikabubak, à 1 km à l'est de Pasunga ou à 200 mètres à l'est de l’embranchement vers Mamboro. WhatsApp : 081312246201
Wisma Sola Pora
 :
situé sur Jalan Kabunduk à Waibakul, près du vieux village de Kabunduk. Il est détenu par l’État. Les chambres sont plus ou moins bien équipées, avec salle de bain et climatisation pour certaines. C’est une structure monstrueuse, qui manque complètement de personnalité et aurait désespérément besoin d’être rénovée, mais le personnel est très aimable et serviable
Maloba – Samuel Homestay
: trois chambres dans une maison traditionnelle située en plein sur la plage principale de Maloba. S’il y a déjà trop de clients, on vous installera dans la maison familiale. La famille prépare une très bonne cuisine locale. Un peu cher, mais la seule possibilité d’hébergement à des kilomètres à la ronde. WhatsApp : 082145838458 (David)

Waikabubak
Hotel Manandang
 : la première adresse de la ville. La qualité et l’état des chambres varient, certaines sont vraiment délabrées. Il y a un petit jardin avec de belles chambres autour. Tél. : 038721197
Casa de Luna
ou J2 Guest House : ouvert en Novembre 2022. Construction en béton pas du tout typique de Sumba, mais plutôt classieuse et bien conçue. Situé au centre sur Jalan Patimura. WhatsApp: 081338719299
Tanakotto
ou RedDoorz : situé au centre près de l’antenne relais
Morika Inn
: situé à 3 km hors de la ville, dans la banlieue de Weekarou. Grandes chambres propres avec salle de bain. L’atmosphère est assez stérile et il n’y a rien à voir dans les environs. Mais il y a maintenant une piscine. Et si la gare routière nouvellement construite entre en service, Morika sera facilement accessible à pied . Réservations sur Airbnb ou par WhatsApp : 081259541325
Shekina Homestay :
dans le prolongement de Jalan Veteran. Simple et assez impersonnel. Petit café. WhatsApp : 082245555994
Hotel Artha
 : en retrait sur la paisible rue Jalan Veteran. Les chambres, avec salle de bain individuelle, sont disposées en fer à cheval autour d’un jardin bien entretenu. Propre et le personnel est très aimable et de bon conseil. Il y a un village traditionnel et un office du tourisme pas loin. WhatsApp : 085253253980
Hotel Aloha
 : au carrefour principal, en face de l’église, de l’hôpital et du stade de foot. Les chambres, de qualité différente, sont toutes simples et calmes et donnent sur une terrasse. Ça manque un peu de verdure. Tél. : 038721245
Hotel Karanu, et, presque à l’angle opposé,
Hotel Ronita : sont tous les deux situés sur la route principale vers Waingapu. Plutôt propres, un peu bruyants, mais bon marché
Hotel Pelita : à l’angle de Jalan Ahmad Yani et de la route vers Waitabula. Situé dans le centre mais bruyant et cher
Waikabubak – logement privé
Yuli : Yuliana Leda Tara parle anglais et français. Elle vivait avec sa famille dans le village marapu de Tarung. Son village a brûlé en 2017 mais a été entièrement reconstruit. Vous pouvez loger chez elle ou dans d’autres maisons du village.. WhatsApp : 081337957670 ou E-mail : yuli.sumba@gmail.com

Le sud-ouest de Sumba
Waihura – Jhony (Johnny, Joni) Homestay
: situé tout au bout de la route. Pour l’instant, Jhony n’a ouvert qu’un seul bungalow sur la plage avec deux chambres simples, mais deux autres vont suivre. Le homestay se trouve dans le village de pêcheurs, sur la plage de Wanukaka. La terrasse offre une belle vue sur les vagues, la mer et le travail des pêcheurs. Tout est très simple, avec salle de bain commune. La nourriture est bonne et la gentillesse de la famille m’a impressionné. Jhony peut vous trouver des chevaux pour vous balader sur la plage ou des bateaux de pêcheurs locaux qui peuvent par exemple vous amener à (Konda) Maloba. Tél :  081236835144 (pas de WhatsApp)
Umaroto Hill Resort et Bobocabin : les prix y sont aussi élevés que l’emplacement des lieux
Rua Beach Resort :
l’ancien parc aquatique a été converti en hôtel. Il y a plusieurs gammes de chambres et trois piscines. C’est n’est pas bon marché du tout, mais l’ambiance y est plaisante. On peut aussi manger au restaurant de l’hôtel sans y passer la nuit. WhatsApp : 08113865588 ou 08113920145
Rua Beach - The Village Inn
: est situé derrière le Beach Resort. Chambres simples. Installation partiellement inachevée. Le concept et le groupe cible ne sont pas clairs. Devrait être proposé plus cher pour le prix. WhatsApp : 081186322632
Nihiwatu : le personnel, très gentil, a beaucoup à dire sur l’hôtel et ses propriétaires. Les voyageurs qui veulent entrer dans l’hôtel par voie de terre ne sont pas les bienvenus. L’endroit semble être une réserve pour êtres humains d’une autre classe – une zone extraterrestre, où les lois indonésiennes ne s’appliquent pas. Il est strictement interdit de donner des cacahuètes aux clients de Nihiwatu lorsqu’ils viennent s’ébattre hors de leur territoire. Il n’est possible de réserver que sur leur site et avant d’arriver à Sumba. Site : nihi.com
Lelewatu Resort :
très chic, situé sur un versant
Marosi – Sumba Nautil
 : à 1 km des côtes de Marosi à Lamboya. Le propriétaire, Ali Derdouri, est un Français d’origine algérienne. L’hôtel et les bungalows très bien entretenus correspondent au standard international. La vue qu’on a depuis la piscine sur le paysage de la côte ouest est d’une beauté incomparable. L’hôtel propose une délicieuse cuisine française. Ali saura vous donner de bons conseils. Évidemment, tout cela à un prix. Mais dans le chalet d’Ali, il y a aussi deux chambres à prix abordable. WhatsApp : 081339558652; Site : sumbanautilresort.com
Sanubaru : sur la plage de Marosi, hôtel de charme
Alamayah : hôtel de charme
Sumba Surf Camp : hôtel pour surfeurs
Sumba Retreat Kerewe : sous les palmiers
Sumba Beach House + Bar : sur la plage
Kerewe – Musa Homestay : un des 3 hébergements typiques pour surfeurs. Près de la plage, chambres plus ou moins bien équipées. Très modeste mais tout est propre. WhatsApp : 081353193033; Site : facebook.com/pages/category/Hotel---Lodging/Musa-Homestay-727896490711930/
Kerewe – Sumba Surfing Homestay
: en face du Musa. Daniel fait meilleure impression que les propriétaires des autres hôtels. Depuis la terrasse, il y a une belle vue sur la mer. Cela mis à part, très semblable à Musa Homestay. Tél. : 081246743172 (pas de WhatsApp)
Kerewe – Sumba Sunset Beach
:  à environ 70 m au-dessus du niveau de la mer et à 1 km de la plage, avec de très belles vues. Les bungalows sont de style traditionnel. Cuisine goûteuse et très bonne ambiance. WhatsApp : 082147546538 ; Site : facebook.com/sumbasunset.kerewe
Ngalung Kalla Retreat:
logement de charme, lieu reclus
Mambang
 : dans ce minuscule village de pêcheurs, on ne peut loger que chez l’habitant. Pendant la Pasola, les gens aiment séjourner là, et ils traversent la rivière pour aller à la Pasola voisine de Weetana
Betelnut Beach
: petit hébergement privé, qui n’est pas destiné qu’aux surfeurs. Lieu idyllique situé dans un écrin de verdure tropicale. À environ 2 km au sud de Wainyapu près du village de Kere Pamba. Il est également possible d’y camper. Les hôtes sont très sympas. WhatsApp : 08112973388
Pero – Merzy (Mercy) Homestay
 : les propriétaires du Stori Homestay ont déménagé, et leur nouvelle pension s’appelle Merzy et se trouve sur la route de la plage. C’est une oasis dans un village sinon assez austère. Il y a plusieurs salles de bain collectives, des espaces communs, une salle de prière, une salle de karaoké et un beau jardin bien arrosé. Dispose désormais de chambres avec salle de bain privative. Tenue par une famille bugis très attentionnée. Leur cuisine est délicieuse ! C’est un bon coin pour les surfeurs et un bon point de départ pour visiter les villages sur la côte. WhatsApp : 081337557272 ou 081337803613. E-mail : hatijahstory@gmail.com
Rindu Villas :
directement sur l’estuaire et le port fluvial de Pero. Logement idéalement situé. Malheureusement, on ne peut manger qu’au Merzy
Wainyapu : le village a complètement brûlé en septembre 2022, aucune possibilité de logement actuellement disponible
Cap Karoso : encore en construction

Waitabula/Tambolaka
Maringi Eco Resort, de la Sumba Hospitality Foundation :
une école de gestion hôtelière avec un petit hôtel en dépendance. On y est logé dans d’élégantes maisons rondes et on peut s’y faire bichonner par les étudiants. La direction peut vous aider à organiser vos excursions. À 3 km de la plage. Site : sumbahospitalityfoundation.org/maringi. La Fondation exploite également l'élégant restaurant Makan Dulu dans la rue Kalena Wano à Tambolaka.
Hotel Mario & Café :
situé sur la plage de Mananga Aba. Est une oasis un peu verte dans un environnement plutôt désolé. Les chambres et les bungalows sont assez chers. Site : mariohotel.net
Sima Hotel Sumba:
les travaux de construction sont presque terminés
Newa Sumba Resort
 : situé sur la côte nord près de l’aéroport de Tambolaka, à 4 km à l’est de Waikelo. Très extravagant, l’hôtel donne parfois une impression de vide. Il est entouré par la savane. La plage n’est pas trop mal. Très cher. Il faut absolument réserver. Site: newasumbaresort.com
Hotel Sinar Tambolaka : sur Jalan Radamata en face du marché, de la station essence et du carrefour de Waikelo. On y accède par une allée étroite. Il y a plusieurs types de chambres, certaines sont en partie délabrées. Le restaurant de l’hôtel est bon, les prix sont raisonnables et on y a une belle vue sur la campagne. Tél. : 03872534088; Site : sinartambolaka.com
Hôtel Sumba Sejahtera : aussi sur Jalan Radamata, près de Sinar Tambolaka. Qualité et prix similaires. Tout est très propre. Malheureusement l’ambiance est vraiment aseptisée, sombre et impersonnelle. Tél. : 03872524123
Hotel Ella : le plus récent hôtel de cette série, lui aussi situé sur Jalan Radamata, près de Sinar Tambolaka. C’est le plus cher, mais aussi celui qui a le plus à offrir : des chambres calmes, dont certaines ont de petits jardins, une bonne ambiance. Malheureusement, Ella n’a pas de vrai restaurant. Pour cela, il faut marcher quelques pas jusqu’à Sinar Tambolaka. WhatsApp : 082145837745
Anggrek 2 Inn : vient d'ouvrir ses portes. Situé dans la rue principale en face de la cathédrale. Chambres simples avec et sans climatisation. Plus d’informations à venir
Oro Beach Houses & Restaurant : situé au bord d’une petite plage. Un petit hôtel individuel parfait pour se détendre, se baigner et observer les poissons. La cuisine y est très bonne. Le propriétaire germano-indonésien est toujours serviable et avenant. Un bon point de départ pour un tour au Sumba occidental, on y donne de bons conseils. Proche de l’aéroport, d’où on peut venir vous chercher. Depuis la route de Tambolaka à Katewel, après le premier embranchement goudronné, derrière le croisement vers le marché, tournez à gauche puis parcourez 5 km sur une route goudronnée à neuf. On peut y louer des motos et du matériel de snorkeling. WhatsApp : 081339110068, 081339780610; Site : oro-beachbungalows.com
Hotel Pasola :
situé à l’extérieur du portail de l’aéroport. Une option possible si vous arrivez tard. Propre, personnel avenant. WhatsApp : 081237864560
Penginapan Melati : sur la route principale entre l’antenne relais et la jonction vers Kodi. Logement familial simple. Chambres un peu vieillottes. De nombreux bénévoles d’associations caritatives et de l’Église catholique y résident. Il faut donc réserver à l’avance. WhatsApp : 081353966066
Rumah Budaya Sumba : une institution académique et un musée sous l’égide de l’Église catholique sur la route de Kodi, Tél. : 08111892908 (pas de WhatsApp) et dans la
Villa Redemptorist, un restaurant et centre de conférence de la congrégation rédemptoriste de Waikelo, il y a de quoi se loger. Tél. : 085333707337 (pas de WhatsApp)

Le nord-ouest de Sumba
Mamboro Mananga Homestay : on y vit chez une famille musulmane, résidant au bout de la rue sur la droite, dans une maison aux tuiles colorées. Salle de bain commune, ou possibilité de se laver dans la rivière. Très bonne cuisine à base de poisson frais. Tél. : 081339572015 (pas de WhatsApp)

Boire et manger

On ne trouve de restaurants, de petite taille et bon marché, que dans les villes de Waingapu, Waikabubak, Waitabula, Melolo et Lewa, mais il y en a de plus en plus. Dans le même temps, on construit dans les villes des restaurants destinés à une clientèle des classes hautes. Certains d'entre eux proposent des services supplémentaires tels que le lavage de voiture ou des salles de sport. La nourriture est toujours bonne dans les familles et meilleure que dans n’importe quel restaurant. Je n’ai donc pas d’adresse à vous donner d’un point de vue purement culinaire. Au demeurant, les restaurants changent souvent de nom et de propriétaire, et émettre un avis sur la qualité de la nourriture d’une enseigne n’a donc pas vraiment de sens.

Mais je peux vous conseiller quelques adresses pour leur ambiance, ce qui plaît aux « Orang Bule » :
PC Corner à Waingapu, sur Jalan Soeharto sur la colline où se trouvent les bâtiments administratifs : on y a une vue magnifique qui peut aller jusqu'aux volcans de Florès. On y mange de la bonne cuisine locale.
Mr. Café à Waingapu, sur Jalan Tipuk Marisi à Matawai : cuisine indonésienne bien assaisonnée, et douceurs de boulangerie surgelée. C’est un établissement qui forme des apprentis.
Alexis Cafe & Bakery à Lewa, près de la banque BRI : il est difficile de croire qu'il puisse exister une telle offre culinaire dans un environnement aussi rude et pauvre.
D'Sumba Ate à Waikabubak, sur Jalan Ahmad Yani, sur la route vers Wanukaka : ambiance soignée avec des plats très savoureux. On y sert même des pizzas cuites au four en pierre.
Ne'neru Loko à Waikabubak, sur la route de Mamboro, à environ 1 km au nord du terrain de football, entrée étroite à côté du poste électrique : super ambiance rurale, offre alimentaire variée. C’est une oasis de calme et de dignité au milieu des rizières.
Makan Dulu à Tambolaka, sur Kalena Wano, à 1 km au sud de l’embranchement vers l'aéroport : superbe architecture, et un établissement qui forme des apprentis avec le soutien de Misereor Allemagne. C’est une bonne raison d’aller y manger.
Gula Garam à Tambolaka, sur la route de l'aéroport : le premier restaurant à s’être doté d'un four à pizza à Sumba.

Les marchés de nuit et les warungs typiques de l’Indonésie sont rares à Sumba et leur menu est limité. Mais à la nuit tombée à Waingapu, vous trouverez certainement de bonnes choses sur les étals de poisson dans le vieux port et sur les stands autour du parc urbain et à l’extrémité sud-est de Jalan Ahmad Yani. À Waikabubak, on trouve aussi des warungs sur Jalan Ahmad Yani. À Waitabula, il y a des warungs le long de la rue principale.

Les jours se finissent tôt dans les villes de Sumba, au plus tard une fois l’électricité coupée. Je vous conseille donc de sortir dès le coucher du soleil et d’amener une lampe torche.

Si vous prenez part à des festivals traditionnels, il faut absolument, au moins par politesse, manger avec les gens. Le repas est composé de riz et de morceaux choisis d’animaux sacrifiés. Vous serez peut-être chanceux… ou pas. En tant qu’invité de marque, on vous offre parfois du foie cru : un grand honneur.

Le riz, ou un mélange de riz et de maïs, est l’ingrédient de base de tous les plats. S’y ajoutent du poisson ou de la viande de poulet, de buffle ou de bœuf, et, en particulier chez les chrétiens, de chien ou de porc. Tout est fraîchement préparé car les réfrigérateurs sont rares, ou alors, on trouve du « dendeng », de la viande de buffle ou de bœuf fermentée, qu’on mange séchée ou fumée. Les gens du coin ne mangent que peu de légumes et surtout dans les campagnes. À la saison sèche, l’approvisionnement en légumes est aussi très limité. À cette saison, le cassave (manioc), appelé ubi kayu, ou bien une variété qui pousse dans les forêts, l’ubi kayu hutan, sont une alternative possible. Il y a aussi le gula savu, du sirop de palmier de Palmyre ; ou encore les algues, qui ont un fort goût d’épinards salés : on peut en adoucir le goût en les mélangeant à de la noix de coco râpée.

Pour ce qui est des desserts, les spécialités locales sont le mangulo, une pâte de banane et de cacahuète, et le kaparak, une pâte de maïs et de cacahuète.

On trouve de l’eau potable en bouteille plastique dans les grandes villes. Les bouteilles bleues ou vertes contiennent du carburant ou du diesel, les bouteilles transparentes ou roses de l’huile végétale, les bouteilles blanches ou jaunâtres de l’alcool distillé à base de jus de palmier de Palmyre, appelé peci. On trouve du peci à différents taux d’alcool, de 20 à plus de 40°. La bière (qui vient de Bali) n’est vendue qu’en grandes bouteilles, et il n’y a pas de système de consigne. Là où poussent les palmiers de Palmyre, on trouve souvent du jus de palmier frais. Son goût est rafraîchissant et plus fruité que le lait de coco. Au bout de quelques heures, le jus fermente et prend un goût de vin crémeux d’une efficacité redoutable…

Achats

Dans les rues des villes de Sumba, on a l’impression d’être dans un gigantesque marché de construction à ciel ouvert, combiné avec un stock de pièces détachées pour moto. Il y a très peu de boutiques qui intéressent les touristes.

Devant les hôtels et sur les marchés, vous pouvez acheter du tissu en ikat ou tenunan (tissage), que vous trouverez aussi, mais moins cher et plus traditionnel, directement dans les villages. Dans les villages isolés, il faut demander s’il y a possibilité d’acheter des choses. Les guides vous conseillent aussi des adresses, mais touchent généralement une grosse commission.

À Waingapu, il faut absolument visiter l’atelier de Rambu Chiko (anciennement Ama Tukang), à environ 1 km au nord de la route de l’aéroport. Il faut tourner à Sekola Tinggi Ekonomi Kristen et vous engager sur Jalan Haram Wuruk puis rester à gauche avant la colline. Elle a une impressionnante collection d’ikat et elle montre le processus de fabrication aux visiteurs. Vous trouverez plus de renseignements sur l’ikat au chapitre dédié de la page Histoire & Culture. Il faut absolument vous montrer la différence entre les colorants naturels et les couleurs produites chimiquement.

Un certain nombre d’ateliers-musées ont vu le jour dans la plaine de Mauliru. C’est là qu’on amène les visiteurs journaliers et les passagers de croisière, et pour moi c'est une arnaque.

À Melolo, une coopérative de tissage, la Galeri Sumba Heritage, vient d’ouvrir sur la rue principale, près des deux antennes relais se tenant côte à côte. On y trouve principalement du textile tissé produit par les 240 femmes membres qui viennent de la région d’Umalulu et du Sumba oriental. La coopérative achète les tissus à prix constant, ce qui permet d’éviter la chute des prix due aux surplus de production, par exemple à la saison sèche, et d’éviter l’intermédiaire de Bali.

Parmi les objets artisanaux de Sumba, on trouve aussi des boîtes tissées, des récipients, et des paniers en roseau tressé qui servent à conserver le sirih pinang.

Bien qu’il n’y ait pas de mine d’or à Sumba, il y a des bijoux en or typiques. Les boucles d’oreilles et les colliers sont transmis dans les familles de génération en génération, ou finissent comme offrandes dans les tombes. Les gens vendent des répliques en or ou argent pour les touristes. On peut trouver des orfèvres dans les villages, surtout dans la partie est de Sumba.

Dans les villages traditionnels

Dans les villages, en tant que visiteur étranger, vous êtes généralement une chose rare. Les habitants s’attendent donc à ce que vous vous comportiez comme les visiteurs locaux. Cela signifie entre autres que vous devez apporter du sirih pinang (bétel) à votre hôte. Vous pouvez en acheter sur n’importe quel marché. Ayez-en toujours une bonne quantité sur vous. Sinon vous pouvez aussi offrir des cigarettes, ou un billet de 50 000 roupies.

Les visites se déroulent comme suit : les villageois étendent d’abord un tapis (Tikar) sur le porche de leur maison, sur lequel vous devez vous asseoir. Vous pouvez croiser les jambes, ou les laisser pendre. Il vaut mieux enlever vos chaussures. Vous offrez ensuite le sirih pinang que vous avez apporté. L’hôte l’examine longtemps, d’un air critique. Enfin, il vous donnera une boîte tressée ou en bois contenant son propre sirih pinang. Prenez-en au moins un peu, mettez-le dans votre bouche et remerciez-le pour sa bonté, puis poussez la boîte vers n’importe qui dans le cercle. On vous proposera aussi souvent du thé ou du café. On vous posera beaucoup de questions : que faites-vous ici, pourquoi êtes-vous venus nous voir, combien d’enfants avez-vous…

Pour une visite longue, on vous donnera à manger. Pour les Sumbanais, il est important d’offrir de la nourriture fraîche aux invités pour qu’ils se sentent bien. De toute façon, ils ne vous laisseront pas repartir sans avoir mangé. Ne refusez pas la nourriture offerte.

Dans les villages qui reçoivent beaucoup de visiteurs, les gens ont un buku tamu (livre d’or), où il vous faut inscrire vos noms, adresse, … et insérer un billet. Le plus souvent, il y a une colonne pour les donations dans le buku tamu. Vous pouvez voir sur les entrées précédentes combien les autres invités ont donné. Si vous voulez passer la nuit au village, il faut en discuter avec le Kepala Desa (le chef du village) et le Kepala Desun (chef de hameau). Adaptez votre donation en conséquence.

Dans les villages où la foi marapu est encore très forte, prenez soin de ne pas bafouer les interdictions. Par exemple :
- ne vous approchez pas trop du Rumah Adat, et n’entrez surtout pas dedans
- ne sortez pas des sentiers marqués au centre du village
- évitez les arbres entourés d’une clôture, les statuettes en bois posées sur le sol et les lieux de sacrifice
- demandez la permission avant de prendre des photos
- évitez les visites en octobre/novembre, le mois de Wulla Poddu

Il est conseillé de visiter les villages marapu avec un guide. Ne marchez pas seuls dans le village, les habitants seront toujours heureux de vous accompagner. On peut facilement se retrouver dans une situation dangereuse sans comprendre ce qu’on a fait de mal.

Les choses sont plus simples dans tous les villages plus proches de la civilisation, peut-être aussi dans les villages chrétiens ou là où les habitants ont des enfants ou des proches qui vivent déjà en ville. Les règles n’y sont pas aussi strictes, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de traditions à respecter. Il est impossible de reconnaître les traditions de chaque village rien qu’à leur apparence extérieure (par exemple du fait de la présence de tôle ondulée ou d’une moto...).

Si vous voulez rester dans un village ou chez l’habitant, il faut vous enregistrer auprès de la police. La plupart des Sumbanais savent comment faire : il faut vous arrêter au poste de police local où, selon sur qui vous tombez, on voudra vous faire signer un registre ou simplement vous offrir une tasse de thé.

Le tourisme et ses conséquences

Les terrains à vendre manquent à Bali et les prix sont exorbitants. Par conséquent, et du fait de sa proximité avec Bali, des hordes d’investisseurs sont en train de prospecter à Sumba. Ils ne le font pas seulement à pied et en 4x4, mais aussi par les airs avec des drones, tels des vautours… avant d’offrir leurs proies sur internet. Presque toutes les belles plages sont déjà entre les mains de propriétaires balinais ou d’étrangers chinois, russes, français… Le marché de la terre va bon train : on achète puis revend des terrains, et cela fait grimper les prix. Il faudra du temps avant que ne se construise des complexes hôteliers du type que l’on voit à Bali, les infrastructures sont encore trop mauvaises à Sumba. Sur Google Earth, cependant, on peut déjà voir le nom d’hôtels prévus sur de nombreuses plages.

Il est souvent impossible de trouver des preuves de propriété. Il n’y a pas de registre foncier, juste des attestations de vente et d’achat, et des déclarations écrites de propriété. En cas de fraude, vous n’avez aucune chance de gagner auprès d’un tribunal indonésien. Il arrive donc souvent que le même lot de terre soit vendu plusieurs fois par différents propriétaires. Par précaution, certains acheteurs avertis achètent le même terrain auprès de plusieurs vendeurs.

Les étrangers qui souhaitent s’engager dans toute forme d’activité commerciale ont besoin d’obtenir une raison sociale indonésienne temporaire, ou bien d’entrer dans une union à vie, en prenant une deuxième épouse indonésienne (c’est malheureusement une réalité).

Les étrangers ont certains avantages par rapport à la population locale, parce lorsqu’il s’agit d’acheter des terres, l’argent coule à flots. L’administration sait qu’elle pourra en tirer profit et autorise tout, alors que si les gens locaux veulent développer un projet sur leurs propres terres, l’administration leur oppose tous les obstacles bureaucratiques possibles, dans l’objectif d’en tirer de l’argent d’une manière ou d’une autre.

Les habitants qui, pendant des décennies, vivaient dans une région considérée comme sans valeur, se retrouvent tout à coup sur des terres profitables. Ils risquent parfois de se faire expulser, ou leurs villages sont victimes d’incendies criminels (voir le chapitre Les structures sociales).

Si vous observez un peu les nouvelles routes qui se créent à Sumba, vous remarquerez que la plupart ne sont construites presque que dans les régions non peuplées et où il n’y a aucun projet d’habitation. Au lieu de faire des routes pour accéder aux villages isolés, on en met une par exemple qui traverse la jungle jusqu’à la cascade d’Air Lai Popu… ou vers une montagne qui n’a rien d’autre à offrir qu’une belle vue pour on ne sait qui… ou encore à travers la savane aride où personne ne vit, vers la pointe ouest de Sumba… etc.

On pourrait poursuivre cette liste des conséquences du tourisme ad æternam. Personne ne semble se soucier des besoins des vrais habitants de l’île. Cet adage que j’ai parfois entendu à Sumba correspond bien à la situation :

Orang Jawa jual bakso untuk beli tanah
Orang Sumba jual tanah untuk beli bakso
=
Les Javanais vendent des boulettes de viande pour acheter de la terre
Les Sumbanais vendent de la terre pour acheter des boulettes de viande

Une idée de projet

Dans de nombreux villages, j’ai entendu les gens parler d’ouvrir une guesthouse pour les visiteurs étrangers. Ce serait bien si un tel service pouvait devenir une source de revenu pour les villageois, grâce à laquelle ils pourraient acquérir les denrées nécessaires, améliorer les services de santé, offrir de nouvelles opportunités d’avenir aux enfants, et un emploi aux habitants.

Un projet de ce genre ne pourra fonctionner que si les villageois ont envie de recevoir des étrangers parmi eux et sont réellement prêts à bien les accueillir. Réciproquement, les touristes veulent pouvoir se sentir acceptés malgré leurs styles de vie très différents, et séjourner à Sumba pour vivre leur rêve de mer du Sud, d’exotisme et d’aventure.

Pour mettre en œuvre un tel projet, les deux groupes devront établir une liste de ce qu’ils veulent. Lors de mes voyages, j’ai souvent discuté du sujet. Pour que ce type de projet fonctionne, ce qui compte surtout ce n’est pas de pouvoir rentabiliser les coûts de construction d’une maison dans le village, mais de comprendre les conséquences de la rencontre des cultures.

Un autre problème est la rapidité des changements à Sumba. Par exemple, la structure familiale est en train d’évoluer. Certaines personnes partent parce qu’elles ont trouvé du travail ailleurs. La détresse sociale, la maladie et la mort sont des problèmes bien plus prenants ici que chez nous. La situation environnementale peut aussi changer : il y a quelques années, je décrivais une plage comme un paradis – l’eau était claire, on pouvait faire du snorkeling et explorer les fonds sous-marins, mais aujourd’hui on y cultive des algues et on ne peut plus du tout aller dans l’eau.
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